Italy, 5 Terre,
The north's
plain, Venise. 

🇬🇧 After some time living outside the EU, I am glad to be back and part of it. Crossing from Menton to Ventimiglia, the ease to pass borders as a European citizen is appreciable. Small Italian sea towns dot the route, Sanremo, San Lorenzo Al Mare, San Bartolomeo Al Mare, I cruise along on a disused railway line, turned into a into a cycle lane. Despite the weather, it was enjoyable. Rain for the next few days — this wasn’t the dolce vita I was told about. I cross Genoa under heavy rain, also under construction! And carry on towards Cinque Terra.

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On the way up the mountains past Genoa, I meet Eleonora, a cyclist for the Italian team, I believe. I love the spontaneity and friendliness of the Italians, we chat, and this brings a smile to my face as the weather is beating me down a bit. Lunch in the small fisherman port of Franmura, a storm is brewing, I didn’t know you could have waves on the Mediterranean Sea. I am done for the day and will stop in Levanto, a surf town. Who would have thought?

Loads of German and French camper vans. Claudio, an Italian man, tells me the stories of his European cycling trip a few years ago. Open shirt and a golden cross, he gives me tips about Bosnia. I love his enthusiasm. I follow the coast a few metres up and look over all the villages of the Cinque Terra, very picturesque, but I am missing the sun for the colours to radiate. This must be absolute chaos during the summer, as it was already busy during Easter weekend.

 I carry on towards La Sepia and towards Parma. I get stuck in the rain again and will stay put for 2 days in Bagnone while the thunderstorm passes. On the way to Cisa Pass, I am treated to a couple of liquor shots from a group of youths partying for Easter weekend. This warms me up, and I can finish the pass under heavy rain. Joseph, the guy from the shop at the pass (a Jean Reno lookalike), will warn me about a road closure a few kilometres down. He was definitely right, and this adds a few extra kilometres to my day. I pass Parma with no motivation, visit the city centre a bit, and off I go. I am a bit restless and just want to be on my bike. I cycle  towards Venise, alongside the overflowing Po River. A heron scares me at breakfast, flying super low, and I must have scared him too as he changed course suddenly. This part of Italy somehow reminds me of the middle of France. So many large old farms, abandoned. Which is a pity, as some of them are stunning! 

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And I finally stop in Metre, where I camp, to be able to visit Venice by bus. I get lost in the small streets without a real plan and wander, which is what I love to do. End up in San Marco Basilica, the bridge of sights, and more. The sun is lovely and creates such nice colours in the city. I love how it’s not too busy on some streets and could imagine how it was at the time. Again, in full summer, this must be hell with all the tourists. Some places remind me of Camden Town, selling cheap plastic stuff. Same shop, different cities.

I am really getting into the rhythm of things, days on the saddle, camping, getting groceries, etc.—it's slowly becoming a normal routine. Somehow easy, as it was mainly flat for the past few days. Jesolo, Caorle, a part of Italy I didn’t know and probably won’t come back to. There are huge camping sites with thousands of capacities, but out of season, Caorle feels like a dead city. There aren't many people in the street. I move on and head towards the Slovenian border.

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Italie, 5 Terres, plaine du nord et Venise. 

🇫🇷  Après avoir vécu quelque temps en dehors de l'UE, je suis heureux d'être de retour et d'en faire partie. En passant de Menton à Ventimiglia, la facilité de passer les frontières en tant que citoyen européen est appréciable. De petites villes maritimes italiennes parsèment le parcours, Sanremo, San Lorenzo Al Mare, San Bartolomeo Al Mare, je navigue sur une voie ferrée désaffectée, transformée en piste cyclable. Malgré la météo, c'était agréable. Pluie pour les jours suivants, ce n’était pas la dolce vita dont on m’avait parlé. Je traverse Gênes sous une pluie battante, également en travaux ! Et continue vers les Cinque Terre. 

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En entamant les montagnes après Gênes, je rencontre Eleonora, une cycliste de l'équipe italienne, je crois. J'aime la spontanéité et la gentillesse des Italiens, on discute, et cela me fait sourire car la météo me déprime un peu. Déjeuner dans le petit port de pêche de Franmura, une tempête se prépare, je ne savais pas qu'on pouvait avoir des vagues sur la mer Méditerranée. J'ai fini ma journée et je m'arrêterai à Levanto, une ville de surf. Qui aurait pensé?

Des tas de camping-cars allemands et français. Claudio, un Italien, me raconte les histoires de son voyage à vélo en Europe il y a quelques années. Chemise ouverte et croix dorée, il me donne des conseils sur la Bosnie. J'adore son enthousiasme. Je longe la côte en surplomb et regarde tous les villages des Cinque Terre, très pittoresques, mais il me manque le soleil pour que les couleurs rayonnent. Cela doit être un chaos absolu en été, car il y avait déjà beaucoup de monde pendant le week-end de Pâques.

Je continue vers La Sepia et vers Parme. Je suis à nouveau coincé sous la pluie et je vais rester sur place 2 jours à Bagnone le temps que l'orage passe. Sur le chemin du col Cisa, j'ai droit à quelques verres d'alcool d'un groupe de jeunes qui font la fête pour le week-end de Pâques. Cela me réchauffe et je peux terminer le col sous une forte pluie. Joseph, le gars du magasin du col (un sosie de Jean Reno), me préviens d'une route barrée quelques kilomètres plus loin. Il avait définitivement raison, et cela ajoute quelques kilomètres supplémentaires à ma journée.Je passe Parme sans motivation, je visite un peu le centre ville et c'est parti. Je suis un peu hyper actif et je veux juste être sur mon vélo. Je continue en direction de Venise, le long du fleuve Pô en crue. Un héron me fait peur au petit-déjeuner, volant très bas, et j'ai dû lui faire peur aussi car il a soudainement changé de cap. Cette partie de l'Italie me rappelle le centre de la France. Autant de grandes fermes anciennes, abandonnées. C'est dommage car certaines d'entre eux sont superbes !

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Et je m'arrête enfin à Mestre, où je campe, pour pouvoir visiter Venise en bus. Je me perds dans les petites rues sans véritable plan et je flâne, c'est ce que j'aime faire. Terminez par la basilique Saint-Marc, le pont des soupirs et bien plus encore. Le soleil est magnifique et crée de si belles couleurs dans la ville. J’aime le fait qu’il n’y ait pas trop de monde dans certaines rues et je pouvais imaginer comment c’était à l’époque. Encore une fois, en plein été, ça doit être l'enfer avec tous les touristes. Certains endroits me rappellent Camden Town, où l'on vend des trucs en plastique bon marché. Même magasin, différentes villes.

Je prends vraiment le rythme, les journées sur la selle, le camping, les courses, etc, ça devient petit à petit une routine normale. En quelque sorte facile, car ces derniers jours, c'était essentiellement plat. Jesolo, Caorle, une partie de l’Italie que je ne connaissais pas et où je ne reviendrai probablement jamais. D'immenses campings avec des milliers de capacités s'alignenet les uns après les autres, mais hors saison, Caorle ressemble à une ville morte. Il n'y a pas grand monde dans la rue. J'avance et me dirige vers la frontière Slovène, que j' ai hâte de découvrir.

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