Slovenia to Croatia, lush forests. 

Entering Slovenia after the plains of northern Italy felt like a noticeable change once I passed the border sign. More rocky, also more green, I come in via Sistiana and the low mountains. The architecture changes, the churches change, it feels a little cleaner and more organized. I think wild camping will be easier as most fields aren’t fenced off and the density of population feels less. The first night will be on the outskirts of a small village, in a clearing next to a forest. Immediately I frightened what I thought was a deer, which reminded me there are bears in Slovenia. Although not in the region I am in, I hope. This will also be the first time I hear chacals howling, surprisingly, as I didn’t expect it. I am definitely going east. 

Arriving in Ljubljana, the city feels super peaceful, especially on a hot spring day. Everyone is walking, cycling along the river. The city is small but feels lively. I sight-see a bit but also take the time to rest. My curiosity pushes me to enter this simple orthodox church, where the interior takes me aback. Fully painted with deep and vibrant colours from floor to ceiling. The city feels very European, the same shops, a similar vibe with its art neighbourhood and cafés. With a more Austrian/German feel to it than Italian. The couple of days in Slovenia will see my first puncture. I patch it up next to the river in the medieval town of Zuzumberk, having lunch at the same time. On a descent, another cyclist takes over at full speed. It questions me a lot, thinking am I too loaded? Too slow? Should I do differently? After an hour of overthinking, I think fuck it, I do it the way I want and the way that feels comfortable for me. 

Even if I am open to improving things, I find it sometimes difficult to stick to my initial idea on how I want to travel, and not let other people influence me too much. I will pump up my tire on numerous occasions during the day and will finally end up in a small camp farm next to the river. Easier to fix this issue. I will change plans and avoid Zagreb. I would like to see the city, but I would rather be in the countryside than cars and buses. Crossing to Croatia was interesting. I didn’t even see any signs or demarcation.

What I noticed was a slightly more run-down look on the houses. Not that they were bad, but they felt less finished or opulent than Slovenia and its perfectly cut green lawns. Puncture again in two days. I believe that’s the same one but I can’t locate it. Another day, another patch. 

The northern region of Croatia is absolutely stunning, covered with a thick and lush forest, hilly. It makes cycling under the warm sun extremely pleasant. I am taking a day off in the Petrova Gora region, where I will visit Petrova Gora Sponebik, a monument to the Uprising of the People of Kordun and Banija, against Nazi fascism, and a commemoration for the victims of Nazism, both civilian victims and fallen resistance fighters. The monument's construction lasted for a decade, until it was finally completed in 1981 and officially opened on 4 July 1982. At the top of the monument is a point from which you can view towards Slovenia, Bosnia and Zagreb. Now falling into disrepair after the war and looted of valuable material. 

The building stands still and derelict, adding to its strong visual impressions for photographers, and other tourists.This was an unexpected visit, and I am glad I had the chance to go. My way towards Bosnia will see another puncture, 3 in 3 days. There must be a thorn stuck in, but I really can’t find anything. I find it hard to stay focused and motivated because of this, but I push on. Slovenia and Croatia were short visits but I am excited to cross into Bosnia. I will be exiting the European Union for the first time on this trip, using a new currency, and I am hoping to see a different culture as every other country on this trip.

Slovénie à la Croatie, des forêts denses.

  Entré en Slovénie après avoir traversé les plaines du nord de l’Italie a été un changement notable une fois passé la frontière. Plus rocheux, plus vert aussi, j'arrive par Sistiana et les basses montagnes. L'architecture change, les églises changent, on sent un paysage peu plus propre et plus organisé. Je pense que le camping sauvage sera plus facile car la plupart des champs ne sont pas clôturés et la densité de population semble moindre. La première nuit se déroulera aux abords d'un petit village, dans une clairière à côté d'une forêt. Je surprends ce que je penses être un cerf, ce qui me rappele qu'il y a des ours en Slovénie. Même si ce n'est pas dans la région où je me trouve, j'espère. Ce sera aussi la première fois que j’entends hurler des chacals, étonnamment, car je ne m’y attendais pas. Je vais définitivement vers l'est.

En arrivant à Ljubljana, la ville semble extrêmement paisible, surtout par une chaude journée de printemps. Tout le monde marche, fait du vélo le long de la rivière. La ville est petite mais elle semble animée. Je fais un peu de tourisme mais je prends aussi le temps de me reposer. Ma curiosité me pousse à entrer dans cette église orthodoxe simple, dont l'intérieur me surprend. Entièrement peint avec des couleurs profondes et vibrantes du sol au plafond. La ville semble très européenne, les mêmes magasins, une ambiance similaire avec son quartier artistique et ses cafés. Avec une atmosphère plus autrichienne/allemande qu’italienne. Les quelques jours en Slovénie verront ma première crevaison. Je la répare au bord de la rivière dans la ville médiévale de Zuzumberk, en déjeunant en même temps. Dans une descente, un autre cycliste me dépasse à toute vitesse. Cela me questionne beaucoup, je me demande si je suis trop chargé ? Trop lent? Dois-je faire différemment ? Après une heure de réflexion excessive, je me dis merde, je fais comme je veux et de la manière qui me convient.

Même si je suis ouvert à améliorer mon set up, j'ai parfois du mal à m'en tenir à mon idée initiale sur la façon dont je souhaite voyager, et à ne pas trop me laisser influencer par les autres. Je gonflerai mes pneus à plusieurs reprises dans la journée et finirai par me retrouver dans un petit camp-ferme au bord de la rivière. Plus facile pour résoudre ce problème. Je vais changer de plan et éviter Zagreb. J'aimerais voir la ville, mais je préfère être à la campagne plutôt qu'entre voiture et bus.

La traversée vers la Croatie était invisible. Je n’ai même vu aucun panneau ni démarcation. Ce que j'ai remarqué, c'est un aspect un peu plus délabré des maisons. Non pas qu’elles étaient en mauvais états, mais elles semblaient moins finies ou moins opulentes que la Slovénie et ses pelouses vertes parfaitement tondues. Crevaison à nouveau en deux jours. Je crois que c’est la même, mais je n’arrive pas à la trouver. Un autre jour, une autre rustine.

La région nord de la Croatie est absolument magnifique, couverte d'une forêt épaisse, luxuriante, et vallonnée. Cela rend le trajet sous le chaud soleil extrêmement agréable. Je prends un jour de congé dans la région de Petrova Gora, où je visiterai Petrova Gora Sponebik, un monument au soulèvement du peuple de Kordun et Banija contre le fascisme nazi et une commémoration pour les victimes du nazisme, victimes civiles et résistants tombés au combat. La construction du monument a duré une décennie, jusqu'à ce qu'elle soit finalement achevée en 1981 et officiellement inaugurée le 4 juillet 1982. Au sommet du monument se trouve un point d'où vous pouvez voir la Slovénie, la Bosnie et Zagreb. Aujourd'hui tombé en ruine après la guerre et le pillage des matériaux précieux.

Le bâtiment est immobile et abandonné, ajoutant à ses fortes impressions visuelles pour les photographes, et autres touristes. C'était une visite inattendue et je suis heureux d'avoir eu la chance d'y aller. Ma route vers la Bosnie verra une nouvelle crevaison, troisième en 3 jours. Il doit y avoir une épine coincée dedans, mais je ne trouve vraiment rien. J’ai du mal à rester concentré et motivé à cause de cela, mais je continue.La Slovénie et la Croatie ont été de courtes visites, mais je suis excité de traverser en Bosnie. Je quitterai l'Union européenne pour la première fois lors de ce voyage, en utilisant une nouvelle monnaie, et je suis sûr de découvrir une culture différente de celle de tous les autres pays au cours de ce voyage.